Face à la multiplication d'envoi de photos dénudées, pouvant conduire parfois à la prostitution de certaines jeunes filles, des associations ont décidé de sensibiliser les utilisateurs des réseaux sociaux aux comportements à risque. Une premiÚre sur TikTok.
L’organisme CRIOOC, indiquant ce que reprĂ©sentait ce mot qui se lie de plus en plus Ă Instagram et autres rĂ©seaux sociaux : « Cela consiste Ă donner un caractĂšre sexuel Ă un comportement. Ou Ă un produit qui n’en a pas en soi. »
Le centre, poursuivant son explication en ajoutant : « C’est un phĂ©nomĂšne de sociĂ©tĂ©. Selon lequel de jeunes ados adoptent des attitudes et des comportements sexuels. Ces derniers jugĂ©s trop prĂ©coces. »
Et de quelle maniĂšre le font-ils ? Par « un usage excessif de stratĂ©gies axĂ©es sur le corps. Dans le but de sĂ©duire. Cela apparaĂźt comme un modĂšle de sexualitĂ© rĂ©ducteur. Qui se voit diffusĂ© par les industries Ă travers les mĂ©dias, qui s’inspire des clichĂ©s vĂ©hiculĂ©s par la pornographie. »
"Il y a une montĂ©e en puissance du phĂ©nomĂšne depuis cinq ans. Les rĂ©seaux sociaux […] sont aujourd’hui la porte d’entrĂ©e vers la prostitution de jeunes adolescentes ou mĂȘme d’enfants", dĂ©clare Thomas Rohmer, fondation de l’Open, au Parisien. « Le numĂ©rique est un facteur facilitant. Il dĂ©sinhibe des gamines qui peuvent trĂšs vite faire de mauvaises rencontres en ligne et basculer dans la prostitution. »
Selon l'ACPE, entre 6 000 et 8 000 adolescentes sont concernĂ©es par des faits de prostitution. "Le phĂ©nomĂšne devient prĂ©occupant car mĂȘme s'il est difficile Ă chiffrer, il explose et survient de plus en plus tĂŽt", explique Arthur Melon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la structure.
En parallĂšle de la campagne de sensibilisation, qui durera tout l'Ă©tĂ©, un groupe de travail a Ă©tĂ© lancĂ© par le secrĂ©tariat d’Ătat chargĂ© de l’Enfance et des Familles d’Adrien Taquet, avec des conclusions attendues pour dĂ©cembre prochain.
Au terme de ces recherches, qui ont durĂ© plusieurs mois, l’application affirme que 48% des adolescents interrogĂ©s considĂšrent que les challenges auxquels ils ont rĂ©cemment Ă©tĂ© exposĂ©s sont "amusants" et "lĂ©gers". 32% d’entre eux considĂšrent qu’il y a "des risques" mais se sentent tout de mĂȘme en sĂ©curitĂ©.
le Danger des challenges
17% pensent que ces challenges sont risqués et dangereux, dont 3% ayant opté pour "trÚs dangereux". Enfin, toujours selon TikTok, seuls 0.3% des adolescents interrogés affirment avoir pris part à des challenges dits "trÚs dangereux
Au terme de ces recherches, qui ont durĂ© plusieurs mois, l’application affirme que 48% des adolescents interrogĂ©s considĂšrent que les challenges auxquels ils ont rĂ©cemment Ă©tĂ© exposĂ©s sont "amusants" et "lĂ©gers". 32% d’entre eux considĂšrent qu’il y a "des risques" mais se sentent tout de mĂȘme en sĂ©curitĂ©.
17% pensent que ces challenges sont risqués et dangereux, dont 3% ayant opté pour "trÚs dangereux". Enfin, toujours selon TikTok, seuls 0.3% des adolescents interrogés affirment avoir pris part à des challenges dits "trÚs dangereux".
Bonus à voir une vidéo des rois des rats qui en parle.