Une brève Biographie d'emmanuel Macro sur son site E-Marche.fr
Il y a, me concernant, des choses que beaucoup savent déjà.
J’ai fait l’ENA, je suis Inspecteur des Finances, j’ai travaillé dans une banque d’affaires, puis pour François Hollande durant la campagne présidentielle de 2012, et j’ai été à son service durant plus de deux années comme Secrétaire général adjoint de l’Elysée. J'ai été Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, avec passion, jusqu'à la fin du mois d'août 2016.
Voilà pour la biographie officielle.
Mais ma vie, c’est aussi d’autres choses qu’il me semble utile de partager avec vous.
Je suis né à Amiens il y a 39 ans. J’ai été élevé par mes parents, médecins de service public tous les deux, aux côtés de mon frère et de ma sœur. Jusqu’à sa disparition récente, j’ai été extrêmement proche de ma grand-mère. Elle était principale de collège. Si ma réflexion et mon engagement politiques n’avaient qu’une origine, ce serait elle.
J’ai effectué ma scolarité dans ma ville natale. Au lycée, j’ai rencontré celle qui deviendrait mon épouse, Brigitte, et qui enseignait alors le français et le théâtre. Lorsque je regarde en arrière, je peux dire que j’ai eu de la chance. J’ai grandi dans un milieu aisé. Mes années d’enfance et d’adolescence ont été synonymes de rencontres, de lectures, de découvertes. Elles m’ont incité, un peu plus tard, au cours de mes études, à aller vers la philosophie et à assister Paul Ricœur dans son travail. Je ne cesse encore aujourd’hui de le lire et de tenter de nourrir mon action de ses réflexions, de sa philosophie et de ce qu’il m’a appris.
Enfin, il y a ma famille. Mon socle, mon refuge. Nos enfants et beaux-enfants, et nos sept petits-enfants.
Voilà pour une biographie plus intime.
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événements 07/05/2017!!!!!
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21 h 00 - Estimations à 21 heures
Nouvelle estimation. Emmanuel Macron accentue son avance : il recueillerait 65,8 % et Marine Le Pen 34,2 %.
20 h 55 - 12 % de bulletins blancs ou nuls
Selon plusieurs instituts de sondage, entre 8,8 % (Ipsos-Steria) et 9 % (Elabe) des inscrits, soit environ 12 % des votants et plus de 4,2 millions d'électeurs, ont choisi un bulletin blanc ou nul. Un record pour une élection présidentielle déjà marquée par une très forte abstention (26 % des inscrits).
20 h 53 - Que va-t-il se passer après l'élection de Macron ?
Et maintenant ? Le scrutin de ce dimanche 7 mai n'est évidemment pas une finalité pour Emmanuel Macron. Le successeur de François Hollande devra encore patienter, puisque le protocole est minutieusement réglé. D'ici les 7 prochains jours, le calendrier institutionnel s'annonce chargé. D'autant qu'un autre agenda (nomination des ministres, voyages à l'étranger) attend le plus jeune des présidents de la Ve République.
20 h 42 - Hollande félicite Macron
Il était son conseiller puis son ministre. François Hollande a joint dimanche soir son successeur Emmanuel Macron au téléphone. Il l'a félicité "chaleureusement" après sa "large victoire", a indiqué l'Élysée. "J'ai appelé ce soir Emmanuel Macron pour le féliciter chaleureusement pour son élection à la présidence de la République", a déclaré le chef de l'État sortant, cité dans un communiqué du palais présidentiel.
20 h 38 - Le FN "va se transformer en une nouvelle force politique qui n'aura plus le même nom", annonce Philippot
Alors que la déception se faisait clairement entendre à 20 heures autour de Marine Le Pen, l'appel de la frontiste à "constituer une nouvelle force politique que de nombreux Français appellent de leurs voeux" a été confirmé quasiment au même moment par le numéro 2 du parti, Florian Philippot. Sur le plateau de TF1, il a expliqué que le parti "va se transformer en une nouvelle force politique qui, par définition, n'aura plus le même nom".
20 h 37 - Les Français veulent-ils une cohabitation ?
Historiquement, le président de la République gagne systématiquement les législatives quand elles suivent l'élection présidentielle - le camp du perdant se démobilisant. Cette habitude se reproduira-t-elle pour Emmanuel Macron, élu avec 65,5 %. Selon l'institut Ipsos, 61 % des sondés ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité absolue de députés à l'Assemblée nationale. Les élections législatives se dérouleront les 11 et 18 juin.
LIRE Macron président : le sondage Ipsos qui souligne les fragilités
20 h 32 - Valls félicite une "formidable mobilisation contre la haine"
L'ancien Premier ministre Manuel Valls a salué "la belle et large victoire" d'Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle dimanche. "C'est le fruit d'une formidable mobilisation pour la République et contre la haine", a-t-il ajouté dans un tweet, avant d'en appeler au "rassemblement des progressistes". "Il permettra le dépassement des vieux clivages et les réformes que les Français espèrent", a-t-il poursuivi. "La République a gagné. Félicitations au nouveau président", a également tweeté Martine Aubry. Le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis s'est félicité du "succès pour la République".
20 h 30 - Bertrand félicite Macron
Le président de la région des Hauts-de-France a félicité le nouveau président de la République dans un tweet.
20 h 27 - Londres et Berlin félicitent Macron
La Première ministre britannique Theresa May "félicite chaleureusement" Emmanuel Macron, a déclaré un porte-parole de Mme May. "La France est l'un de nos plus proches alliés et nous nous réjouissons de travailler avec le nouveau président sur un large éventail de priorités communes", a écrit ce porte-parole dans un communiqué. De l'autre côté du Rhin, le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel s'est félicité que la France restait du fait de la victoire de Macron "au cœur de l'Europe".
20 h 25 - Macron : "Une nouvelle page s'ouvre"
Emmanuel Macron a déclaré qu'une "nouvelle page s'ouvre" pour la France, souhaitant que ce soit celle "de l'espoir et de la confiance retrouvés". "Une nouvelle page de notre longue histoire s'ouvre ce soir. Je veux que ce soit celle de l'espoir et de la confiance retrouvés", a-t-il indiqué auprès de l'AFP.
20 h 19 - Au Louvre, mer de drapeaux tricolores
Ils sont nombreux à avoir manqué l'instant fatidique, la révélation du résultat d'Emmanuel Macron à 20 heures. À cause des mesures de sécurité et du faible nombre de points d'entrée (trois), l'esplanade du Louvre était loin d'être remplie lorsque la clameur a accueilli l'image d'Emmanuel Macron s'affichant sur les deux écrans géants qui entourent le podium. Mais c'est surtout l'ampleur du résultat qui semble enthousiasmer les partisans, qui ont célébré la nouvelle par une mer de drapeaux tricolores. Dix minutes après, le soufflé semble retombé, seules quelques cornes de brume se font entendre. Comme si le résultat était déjà intégré par les partisans d'En marche !.
20 h 14 - Défaite, Marine Le Pen annonce "un changement profond du FN"
Marine Le Pen, qui a perdu le second tour de l'élection présidentielle, a remercié les 11 millions de Français qui lui ont accordé leurs voix ainsi que "Nicolas Dupont-Aignan et son mouvement Debout la France", mais aussi "les personnalités qui ont eu le courage de [la] soutenir". Battue mais pas abattue, la candidate s'est félicitée que "l'alliance patriote" soit devenue "la première force d'opposition" du pays. Se disant "inquiète des perspectives qu'offre ce nouveau quinquennat", Marine Le Pen estime que "le FN doit profondément se renouveler afin d'être à la hauteur". Un nouveau mouvement politique devrait donc naître des cendres du FN. "Je proposerai d'engager une transformation profonde du mouvement" au profit "d'une nouvelle force politique que de nombreux Français appellent de leurs vœux", a-t-elle déclaré.
20 h 10 - Hervé Morin se range derrière François Baroin
Hervé Morin, président de la région Normandie et des centristes, se réjouit que "l'accession au pouvoir de Marine Le Pen, synonyme d'effondrement national, ait été évitée. C'est un immense soulagement." Il ajoute qu'"Emmanuel Macron se retrouve aujourd'hui face à l'histoire d'un pays dont le déclinisme, le pessimisme, l'absence de confiance dans le progrès est tel que ce quinquennat ne doit pas être raté. Pour qu'il ne le soit pas, il faut une majorité de la droite et du centre avec François Baroin."
-caricature de Aghiles AZZOUG-