Pendant que vous regardez en boucle les missiles voler vers Israël, comme on suit un feu d’artifice géopolitique…
…l’essentiel se passe ailleurs.
Israël, lui, ne regarde pas : il frappe.
Il pilonne méthodiquement les infrastructures iraniennes, sans pause, sans émotion.
Pendant ce temps, le Mossad fait ce qu’il sait faire : tuer à distance ou à bout portant, dans les hôtels, les voitures, les aéroports.
Missiles portables, drones invisibles, pistolets silencieux — et une liste noire qui ne cesse de s’allonger.
Ce soir, le spectacle amuse.
Ça vibre, ça explose, ça divertit les foules excitées.
Mais demain, le score sera asymétrique.
Et ceux qui rient aujourd’hui ne riront pas quand la poussière retombera.
Parce qu’ils n’ont rien compris.
Parce qu’ils ne veulent pas comprendre.
Car un tel cancer ne se combat pas avec des missiles.
Au contraire : il s’en nourrit.
Ou alors…
il faut vraiment plus.
Beaucoup plus.
✍️Par Bertrand Scholler