Toi, l’être humain,
toi qui avances dans ce monde accablé de ce qui ne se dit pas, déchiré entre ton désir de bien et ton penchant pour le mal, entre une foi profonde et un doute qui te ronge...
Sache que je t’ai vu.
Je t’ai vu dans tes instants de faiblesse, dans tes cris étouffés, dans ces nuits où tu te parles à toi-même sans que personne n’écoute.
Je n’ai pas écrit sur les héros, mais sur toi.
Toi qui tombes cent fois et te relèves à chaque fois — non parce que tu es fort, mais parce que tu ne connais pas d’autre voie.
Ne cherche pas le salut à l’extérieur.
Je crois que la plus grande victoire de l’homme n’est pas de réparer le monde, mais de rester humain dans un monde qui s’acharne à lui arracher son humanité.
Et si tu souffres, sache que la souffrance est un signe de vie, un signe de conscience. Ne la fuis pas, écoute-la.
Car au plus profond de la douleur naît la lumière.
Pardonne… même s’ils ne demandent pas pardon.
Aime… même si l’on ne t’aime pas en retour.
Et si tu tombes dans la faute, ne désespère pas :
l’homme ne se mesure pas à sa pureté, mais à ses combats.
Voici mon message pour toi :
N’arrête jamais d’être humain.
Et si tous te trahissent, ne te trahis jamais toi-même.
— Fiodor Dostoïevski