Prenons l’exemple des Iraniens et des Maghrébins, qui, loin de l’image de 'l’immigré mal intégré' qu’il aime dépeindre, sont à la pointe de l’innovation technologique dans des domaines clés comme l’IA et la deeptech. De nombreuses startups d’IA et de deeptech ont été créées par des Iraniens, et non seulement ces talents font avancer la science, mais certains sont également en train de transformer des secteurs entiers, là où beaucoup de ses partisans n’apportent rien d’autre que des discours stériles.
Et concernant les Maghrébins, loin de la caricature qu’il essaie de projeter, ce sont des cerveaux formés dans les meilleures universités américaines (MIT, Stanford, Berkeley) qui travaillent maintenant pour des géants de la tech comme OpenAI, Nvidia ou même X. Ces talents ne sont pas en quête d’un retour en France, car la situation qu’ils y trouvent ne correspond pas à leurs aspirations. Au contraire, la France manque cruellement de ces compétences alors que l’Europe se bat pour sa souveraineté technologique.
Si Zemmour voulait vraiment améliorer la situation, peut-être qu’il devrait commencer par revoir ses préjugés et reconnaître la valeur que ces individus apportent à l’innovation mondiale, et apprendre à ne pas généraliser le péjoratif.