Relizane. Un gros bourg agricole, au débouché de la vallée de la Mina, un des affluents du Chétif grossi par les eaux du barrage de Djidjioula : peut-on imaginer, situé à mi-chemin de Mostaganem et de Tiaret, à 120 kilomères d' Oran, village plus prospère ?
Tout autour, ce n'étaient que grandes exploitations, docks, silos et usines de traitement agro-alimentaire : la vigne devenait vin, le blé pâtes alimentaires, les fruits confitures.
La ville, à angles droits et maisons basses, ne s'animait que le jeudi, jour du marché. Mais on y venait detoute la région, de l'Hillil comme de Perregaux et l'on y restait parfois le week-end.
Comme les commerces, les hôtels et les brasseries foisonnaient : Hôtel de la Paix, Hôtel de Paris, Hôtel Moderne, restaurant de Bordeaux.
D'après Elisabeth Fechner ( Le pays d'où je viens, Calmann Levy - 1999 )
👉 www.elmesmar.fr 👈