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Baya, l'artiste algérienne qui bluffe ses contemporains

La Rédaction

Baya...

De son vrai nom Fatma Haddad, épouse Mahieddine, née le 12 décembre 1931, à Bordj el Kiffan (Fort-de-l'Eau, aux environs d'Alger) et décédée le 9 novembre 1998 à Blida, est une peintre algérienne, qui ne signa jamais ses œuvres que de son seul prénom usuel. 

 Orpheline de ses deux parents, elle est recueillie par sa grand-mère qu'elle aide dans son travail dans une ferme de colons (horticulture). 

En 1943, Marguerite Caminat, sœur de la propriétaire, la prend chez elle à Alger pour rendre des services ménagers dans une maison dont l'éblouissent les fleurs et les oiseaux. 

 Baya commence alors à modeler des personnages ou des animaux fantastiques en argile et elle est encouragée à réaliser des gouaches que le sculpteur Jean Peyrissac montre à Aimé Maeght, de passage à Alger en 1943. 

 En 1947, une exposition est organisée à Paris par Maeght dans sa galerie. André Breton préface le catalogue. Elle connaît un vif succès . Le magazine Vogue publie la photo de Baya, qui n'a alors que seize ans, avec un article d'Edmonde Charles-Roux. 

Baya découvre Paris et rencontre le peintre Georges Braque. en 1949 elle réalise à Vallauris des sculptures en céramique dans l'atelier Madoura et côtoie Picasso. En 1953, Baya est "remise" à son tuteur, qui la marie, comme seconde épouse, au musicien "arabo-andalou" El Hadj Mahfoud Mahieddine, d'une trentaine d'années plus âgé qu'elle. 

« Passé le bal irréel de Cendrillon », comme l'écrit François Pouillon, Baya demeure durant dix ans dans l'impossibilité de poursuivre son œuvre. 

En 1963 Baya participe à l'exposition « Peintres algériens » organisée pour les Fêtes du 1er novembre et préfacée par Jean Sénac , le musée d'Alger acquiert (gracieusement) et expose ses œuvres anciennes. 

Sur l'amicale incitation de Mireille et Jean de Maisonseul, conservateur du Musée, elle reprend ses pinceaux et ne cessera plus de réaliser sur papier de grandes œuvres qui seront par la suite régulièrement exposées en Algérie (Alger, Tizi Ouzou, Annaba), en France (Paris et Marseille), en Belgique (Bruxelles) et dans d'autres pays. Plusieurs d'entre elles sont conservées dans la Collection de l'art brut de Lausanne. 

 Baya est placée, avec Aksouh, Benanteur, Guermaz, Issiakhem, Bel Bahar, Khadda et Mesli, parmi les artistes de la « génération de 1930 » (tous ces peintres étant nés autour de cette année) qui, après les précurseurs des années 1920, ont été les fondateurs de l'art pictural algérien moderne.Un jour Baya fit sa première peinture celle-ci était sublime .
 

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