Tout autant ornemental que fonctionnel ce bijoux joue un rôle essentiel dans la parure et le vêtement de la femme berbère.
Quand une fille se marie, sa mère lui offre l’afzim.
Une fibule qu’elle portera à la naissance d’un garçon sur le foulard de tête.
L’autre type de fibule accrochée aux vêtement du nourrison porte le nom de tharavevt. Comme son éthymologie l’indique elle est sensée lui apporter protection.
Circulaire, triangulaire, en oméga grande ou de petite taille, la fibule est présente en Afrique du Nord depuis l’âge du bronze comme l’attestent les travaux de Gabriel Camps.
La première fibule était faite de bronze pour évoluer progressivement en argent et en or.
La plupart des fibules sont faites d’argent, d’email et de coraux.
Il en existe trois sortes bien distinctes :
- la fibule en archet (proche de l’épingle)
- la fibule en oméga à tête triangulaire
- la fibule circulaire propre à la Grande Kabylie
Ces fibules peuvent se porter sur la poitrine ou sur le foulard qui recouvre la tête.
Les fibules berbères en oméga sembleraient provenir des influences de la civilisation berbère avec le monde ibérique.
"En Espagne, les fibules en oméga se retrouvent dans des niveaux antérieurs à la destruction de Numance en 133 av. J.-C. et se sont maintenus jusqu’à l’époque wisigothique*