Nana Akufo-Addo, 73 ans, est le président
du Ghana. Elu en janvier 2017, il était peu connu du grand public
jusqu’à ses récents discours, notamment lors de la visite officielle
d’Emmanuel Macron, en novembre. Le chef de l’Etat ghanéen y dénonce la « mendicité »
d’une partie des pays africains vis-à-vis de l’Occident. Il appelle
aussi ses homologues du continent à exploiter les ressources de leurs
pays, largement suffisantes pour endiguer la pauvreté. Peu après, Nana
Akufo-Addo annonce que le Ghana se passera de l’aide du Fonds monétaire
international (FMI) à partir d’avril 2018. Faut-il pour autant voir
derrière ces saillies médiatiques un discours révolutionnaire ? Les
réseaux sociaux ont-ils raison d’ériger Nana Akufo-Addo en chantre du
panafricanisme ? Décryptage des discours et des actes avec l’historien
Amzat Boukari-Yabara.
soure :Le Monde