Une claque pour l’écosystème tech : la startup Builder.ai, autrefois valorisée à 1,5 milliard de dollars, vient brutalement de s’effondrer. En cause ? Une promesse d’intelligence artificielle… qui n’en était pas une.
Le pitch original ?
Builder.ai prétendait révolutionner la génération de code grâce à une IA no-code/low-code capable de créer des applications de bout en bout. De quoi séduire SoftBank, Microsoft, QIA (Qatar Investment Authority) et d'autres investisseurs, qui ont injecté près de 500 millions de dollars dans l'aventure.
Et la réalité ?
Selon plusieurs sources relayées sur les réseaux sociaux, il s’avère que “l’IA” de Builder.ai reposait en fait sur une équipe de développeurs en Inde, chargée de coder manuellement… en faisant croire que le résultat était généré automatiquement. Pire encore, 100 % des effectifs ont été licenciés et la société entre en procédure d’insolvabilité.
📉 Les signaux faibles ignorés
Aucun produit public n’a jamais été réellement démontré comme totalement autonome.
Des délais de livraison flous.
Une black box autour des processus techniques.
🧾 Le fondateur dans la tourmente
Sachin Dev Duggal, CEO et figure de proue du projet, est accusé d’avoir falsifié les revenus déclarés aux investisseurs. Une fraude technico-financière qui aurait perduré 8 ans.
🤯 Une leçon pour tout l’écosystème
Dans une ère où le terme “IA” est brandi à toutes les sauces, cette affaire démontre les risques de la course à la valorisation sans socle technique solide. Ce n’est pas parce qu’un produit "semble magique" qu’il repose sur de la technologie réelle.
🧠 À retenir
L’étiquette “IA” ne suffit pas à prouver l’innovation.
Les due diligence techniques doivent être aussi rigoureuses que les analyses financières.
La transparence des algorithmes, des équipes et des livrables est essentielle.
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