Au début de sa carrière, Sylvester Stallone a traversé des moments si difficiles qu’il a dû se séparer de son chien bien-aimé, Butkus, pour seulement 40 dollars. Mais le destin a voulu que l’histoire prenne une tournure extraordinaire : après avoir vendu le scénario de Rocky, il a récupéré son fidèle compagnon pour la somme astronomique de 15 000 dollars, et Butkus a même décroché un rôle dans le film.
Un lien indéfectible dans l’adversité
En 1971, Stallone avait 26 ans, était sans le sou et vivait dans des conditions précaires. Dans un message poignant partagé il y a quelques années, il a raconté cette période sombre :
« J’étais totalement fauché, sans avenir, avec seulement deux pantalons qui ne tenaient même pas, des chaussures trouées, et des rêves de réussite aussi éloignés que le soleil. Mais j’avais mon chien, BUTKUS, mon meilleur ami, mon confident. Il riait à mes blagues, supportait mes humeurs, et m’aimait pour ce que j’étais. »
Le duo vivait dans un taudis au-dessus d’une station de métro, un appartement que Stallone qualifiait avec ironie de doté de "cafards à eau chaude et froide". Mais lorsque la situation est devenue insoutenable, Stallone n’a eu d’autre choix que de vendre Butkus devant un 7-Eleven, incapable de subvenir à ses besoins.
Une deuxième chance miraculeuse
Peu après, le miracle s’est produit : Stallone a vendu le scénario de Rocky et a pu racheter Butkus. Cependant, le nouveau propriétaire connaissait la détresse de l’acteur et a exigé 15 000 dollars. Stallone n’a pas hésité :
« Il valait chaque centime ! »
Une étoile sur grand écran
Rocky est devenu un succès phénoménal, remportant un Oscar et propulsant Stallone au sommet. Et Butkus, fidèle jusqu’au bout, a partagé ce triomphe : il a joué dans les deux premiers films de la saga avant de s’éteindre en 1981.
Cette histoire, à la fois déchirante et inspirante, illustre l’amour indéfectible entre un homme et son chien, et prouve que même dans les moments les plus sombres, il est possible de se relever et de triompher.
Par Aghilas AZZOUG