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Le plus grand stratège de guerre de tous les temps, Khalid Ibn El-Walid

La Rédaction

 

Abū Sulaymān Khalid ibn al-Walid ibn al-Mughīrah al-Makhzūmī  : أبو سليمان خالد بن الوليد بن المغيرة المخزومي), nommé Sabre dégainé d'Allah, il était un général et compagnon du prophète Mahomet. Khalid est considéré comme l'un des plus grands stratèges militaires de tous les temps.

 Il est reconnu pour ses tactiques et ses prouesses militaires. Il a commandé les forces de Médine sous Mahomet, et les armées du califat des Rachidoune, et de ses successeurs Abu Bakr et Umar ibn Khattab. 

C'est sous sa direction militaire que l'Arabie, pour la première fois dans l'histoire, fut unie sous une entité politique unique, le califat. En commandant les forces de l'état islamique naissant, Khalid a été victorieux dans plus d'une cinquantaine de batailles, contre les forces de l'Empire byzantin, l'Empire sassanide et leurs alliés, et d'autres tribus arabes. Ses prouesses stratégiques incluent la conquête de l'Arabie, la Perse et la Syrie romaine. Il est également reconnu pour ses victoires décisives aux Yamamah, d'Ullais et de Firaz ainsi que pour ses succès tactiques à Walaja et à Yarmouk.

Khalid ibn al-Walid (Khalid fils d'al-Walid) était de la tribu mecquoise des Quraysh, clan initialement opposé à Mahomet. Il a joué un rôle primordial dans la victoire mecquoise lors de la bataille d'Uhud contre les musulmans. Il s'est converti à l'Islam et à rejoint Mahomet après le traité d'Houdaybiya. Il a participé à de nombreuses expéditions, comme la bataille de Mu'tah, qui fut la première bataille entre romains et musulmans. Khalid ibn Al-Walid a rapporté que les combats étaient si intenses, qu' il a brisé neuf épées. Ce qui lui a valu le titre « Saif-ullah » signifiant « L'épée d'Allah ». Khalid a pris la tête de l'armée après que Zayd ibn Haritha, Jafar ibn Abi Talib, et Abdullah ibn Rawahah furent tués. Après la mort de Mahomet, il a joué un rôle clé dans le commandement des forces d'Abu Bakr de Médine, lors des guerres de Ridda, la conquête de l'Arabie centrale, et en soumettant les tribus arabes. Il a capturé le royaume client arabe sassanide d'Al-Hira et a défait les forces perses sassanides durant la conquête de l'Irak (Mésopotamie). Il a ensuite été transféré sur le front de l'Ouest pour conquerir la Syrie romaine et l'État client arabe byzantin des Ghassanides.

Bien qu'Omar l'ait plus tard relevé du haut commandement, il est resté le leader le plus efficace face aux byzantins lors des guerres arabo-byzantines. Sous son commandement, Damas a été capturé en 634, et il est le principal responsable de la victoire musulmane lors de la bataille du Yarmouk, ce qui a directement mené à la conquête du Bilad al-Sham (Levant). En 638, à l'apogée de sa carrière, il fut exclu de l'armée.

À l'instar d'un petit nombre de chefs de guerre de l'Histoire, tels que Gengis Khan et Alexandre le Grand, il ne connut pas de défaite. Son génie de stratège, fut remarqué avant même sa conversion à l'islam (lors de la bataille de Uhud. Il est le principal initiateur de la victoire des Quraysh face aux musulmans), qui lui vaut d'être surnommé par Mahomet, le « Sabre dégainé de Dieu ». Commandant au cours de plus d'une centaine de batailles, il n’en perdit aucune, et cela malgré les moyens militaires limités de ses armées (armes peu sophistiquées et effectifs souvent largement inférieurs à ceux des armées ennemies). Il est parfois considéré comme l'un des plus grands stratèges militaires de l'Histoire, celon Agha Ibrahim Akram qui lui a consacré une biographie panégyrique (The sword of Allah, 1970)


Quelques exploits :

En , il participe à la bataille de Mu'ta en tant que simple soldat. À la suite des décès successifs des trois chefs musulmans, il est désigné commandant de l'armée. Face à l'écrasante supériorité numérique des Byzantins, Khâlid utilise une ruse pour sauver l'armée musulmane d'un massacre : il feint d'avoir reçu des renforts en ordonnant à sa cavalerie de soulever autant de poussière que possible à l'arrière de son armée, et en intervertissant l'aile gauche de l'armée musulmane avec son aile droite, son avant-garde avec son arrière-garde, équipée de nouveaux étendards ; les Byzantins croient voir de nouveaux soldats devant eux. Lorsque Khâlid replie soudainement son armée, les Byzantins croient non pas à une retraite mais à un piège, et décident de ne pas poursuivre. L'essentiel de l'armée musulmane est ainsi sauvée, et Mahomet l'élève à son retour sous le titre de « sabre dégainé de Dieu ».

Il est choisi pour mener l'aile droite de l'armée musulmane lors de la conquête de La Mecque. Khâlid reste présent aux côtés de Mahomet et met son génie militaire au service de la nouvelle religion.

Il fait la conquête de l'Irak : 

En 633, Abû Bakr lance la campagne de conquête de l'Irak. Khâlid part d'Al-Yamâma et se dirige vers Obolla. La population des villages qu'il traverse vient à sa rencontre et demande la paix contre le paiement d'un tribut. Khâlid accepte et continue sa marche vers Al-Hîra. La ville se rend facilement et est épargnée contre le paiement d'un tribut. Khâlid se voit alors confier par le calife, le commandement de toutes les armées d'Irak qui atteignent 10 000 hommes

La bataille des chaînes

Les ordres d'Abou Bakr concernant Khâlid sont d'attaquer Obolla qui est la place forte de la frontière avec la Perse. Obolla est l’un des ports principaux de l’Empire sassanide sur le Golfe, situé sur les rives du Tigre à l’entrée de Bassora, un nœud de jonction d’une importance capitale. La place est défendue par 20 000 hommes commandés par Hormuz.

Bataille de Walaja

Cette bataille commence elle aussi par un combat singulier entre Khâlid et un guerrier perse surnommé « Mille cavaliers ». Khâlid parvient à transpercer son adversaire d'un coup de lance. Il revient au camp pour demander à manger car il avait fait le vœu de ne pas manger avant d'avoir tué cet homme. Après s'être restauré, Khâlid donne l'ordre d'attaquer. Le bilan pour les Perses fut encore plus mauvais qu'à Madsâr. Khâlid s'empare de Bassora et de tout le sud de l'Irak (Sawâd)

Bataille de Lîs

Prise d'Anbâr

Conquête de la Syrie

Jusqu'en 634, les musulmans n'ont pas encore pénétré en Syrie qui est sous la domination de l'empereur de Byzance et qui est défendue par certaines tribus arabes. L'empereur de Byzance, faute de finances, n'a pas pu verser les subsides habituels aux tribus arabes, chargées de protéger ses frontières. L'entrée en Syrie des troupes musulmanes est alors facilitée. Les populations syriennes sont restées spectatrices de l'invasion musulmane.

Dans l'optique d'envahir la Syrie, Abû Bakr constitue quatre corps d'armées, auxquels doit s'adjoindre un cinquième, formé de troupes venant de Médine sous les ordres de Mu`âwiya. Abû Bakr a décidé d'assigner une province à chacun de ses généraux : Abu `Ubayda reçoit la province d’Émèse (Homs). Yazid ben Abî Sufyan reçoit celle Damas. `Amru ben al-`Âs obtient la Palestine. La Jordanie revient à Churahbil ben Hasana. Les quatre généraux se retrouvent devant une armée de 50 000 hommes et écrivent à Abû Bakr qui demande à Khâlid ibn al-Walîd de leur venir en aide. Khâlid prend alors la tête des opérations et positionne les troupes musulmanes sur les rives de la rivière Yarmouk.

Seconde bataille d'Emèse

L'empereur byzantin Héraclius, voyant la progression des musulmans en Irak cherche à rallier les populations chrétiennes de Mésopotamie pour renforcer ses armées. Il y a une armée de plus de cent mille hommes sous les murs d'Émèse (Homs). 

Sources:

Bibliographie

  • Tabari (trad. du persan par Hermann Zotenberg), La Chronique. Histoire des prophètes et des roisvol. II, Actes Sud / Sindbad, coll. « Thésaurus »,  (ISBN 2-7427-3318-3), « Les quatre premiers califes ».
  • Janine et Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l'islam, PUF (ISBN 978-2-13-054536-1), « Khâlid ibn al-Walîd », p. 468
  • Akram, Agha Ibrahim, The Sword of Allah: Khalid bin al-Waleed – His Life and Campaigns, Oxford University Press, 2004
  • Allenby, Viscount, Conquerors of Palestine Through Forty Centuries, Kessinger Publishing, 2003
  • Eggenberger, David, An encyclopedia of battles: accounts of over 1,560 battles from 1479 B.C. to the present, Dover Publications, 1985

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