A cause de la censure, la majorité des algériens ne connaît rien de son histoire.
60 ans après l'indépendance, et grâce à la technologie de réseaux sociaux, la moindre révélation, authentique ou pas, enflamme tous le pays.
Est-il normal que sur les 200 films environ, produits en Algérie depuis l'indépendance, il n'y a pas un seul film, un vrai, sur L'émir Abdelkader ? ( en sachant qu est exodte plus de 50 films sur Napoléon en France)
A-t-on fait des film sur Abane Ramdane ? Sur Messali Hadj? Sur El Mokrani, jugurtha, Massinissa? Juba II ? Cleopatre Séléné II ? Ou la reine Dyhia "Kahena" ? Axel, Oqba ibn Nafaa? Connaît-on Bologhine Ibn Ziri ?
Pourtant ce ne sont pas les livres qui manquent !
Concernent le 130 ans de colonisation, notre mémoire collective, est il normal que mémoire soit toujours otage des deux gouvernements algerien et français en raison d’intérêts communs ? À ce jour, cette mémoire n'a pas encore été écrite et transmise convenablement aux nouvelles générations.
Transmettre notre passé aux nouvelles générations par l'image, passe obligatoirement par raconter des pages sombres et tragiques de notre histoire, mais cette mémoire est la notre, nous l'assumerons.
Et là, je diverge totalement avec notre ami et aîné Ahmed Rachedi, quand il avait appelé dans une émission télé, les réalisateurs algériens à glorifier et à sacraliser nos héros et notre révolution dans leurs films.
La révolution algérienne, reconnue être l'une des plus belles révolutions à t-elle besoin d'être sacralisée ?
A force de trop sacraliser un sujet on finit par tout desacraliser et si on double la dose de glorification et de propagande tout finir par être discréditée.
✍🏻 par Bachir Derrais / 19 Juin 2021
#Bachir_Derrais / #Cinéma_algérien / #Algérie / #Mémoire_et_déni
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