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Jack l'éventreur, la famille royale d'Angleterre et la Franc-maçonnerie

La Rédaction

 

Jack l'Éventreur (en anglais Jack the Ripper) est le surnom donné à un tueur en série ayant sévi dans le district londonien de Whitechapel en 1888. L'affaire à laquelle le personnage est lié, depuis l'époque de son déroulement jusqu'à aujourd'hui, donna lieu à maintes hypothèses et inspira bon nombre d'œuvres en tous genres, lui conférant un statut de mythe moderne.

Le nom du tueur, dont l'identité est toujours inconnue, apparut pour la première fois dans la lettre « Dear Boss », reçue en  par une agence de presse. Elle fut largement mentionnée dans les journaux de l'époque parce que son auteur s'y accusait des meurtres et signait « Jack the Ripper ». La police et les journaux reçurent de nombreuses lettres liées à l'affaire. La couverture médiatique de l'affaire finit par être internationale, lui assurant une notoriété durable.

En septembre et octobre 1888, des rumeurs plus persistantes laissèrent croire que plusieurs assassinats dans Whitechapel étaient reliés ; cependant, seuls cinq sont imputables à Jack l'Éventreur : ceux de Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. Parce que ces meurtres présentent plusieurs similitudes, ils sont qualifiés de « canoniques ». Le tueur aurait surtout agressé des prostituées vivant dans les bas-fonds de Londres. Elles eurent la gorge tranchée avant de subir des mutilations abdominales. L'extirpation d'organes internes d'au moins trois victimes conduisit à l'hypothèse que le meurtrier maîtrisait des notions d'anatomie ou de chirurgie. Celle-ci sembla confirmée lorsqu'un membre du Whitechapel Vigilance Committee (« Comité de vigilance de Whitechapel ») reçut, en octobre 1888, la lettre « From Hell » accompagnée de la moitié d'un rein ayant peut-être appartenu à l'une des victimes.

Les légendes entourant l'affaire s'inspirent d'études historiques approfondies, du folklore et de la pseudohistoire. Le terme ripperology — qui pourrait se traduire par « éventrologie » — fut créé pour désigner l'ensemble des études concernant Jack l'Éventreur et ses victimes.

Stephen Knight essayiste et journaliste,  plus connu pour ses livres The Brotherhood et Jack the Ripper : The Final Solution. Ces deux ouvrages suggèrent qu'il existe une conspiration maçonnique derrière la plupart des aspects de la société britannique.

Son livre sur Jack l'Éventreur déclare que ses crimes firent partie d'une conspiration entre la franc-maçonnerie et la famille royale britannique. Une déclaration qui n'est pas acceptée par les historiens. Ce livre fut une inspiration pour des œuvres de fiction dont le film Meurtre par décret de Bob Clark en 1978 et la bande dessinée From Hell d'Alan Moore. Cette dernière fut adaptée au cinéma par les frères Hughes en 2001 sous le même nom de From Hell.

Il était un adepte de Bhagwan Shree Rajneesh et prit le nom de Swami Puja Débal. Il souffrait d'épilepsie et fut atteint d'une tumeur cérébrale en 1980 tandis qu'il prenait part à une série documentaire télévisée pour la BBC Horizon . La tumeur fut extraite mais revint en 1984. Knight mourut en 1985 à l'âge de 33 ans. Martin Short, journaliste et essayiste antimaçonnique, s'est interrogé sur les possibilités que sa tumeur du cerveau soit induite par des moyens non-naturelsPour Henry Makow, Knight a été empoisonné, il souligne par ailleurs que la maçonnerie britannique a interdit aux maçons de lire son livre The Brotherhood.


Cette theorie selon laquelle les assassinats faisaient partie d'une conspiration maçonnique pour dissimuler la naissance d'un enfant illégitime de la famille royale, et dont le père serait le prince Albert Victor, duc de Clarence.

Dans la postface de l'édition reliée, Alan Moore écrit qu'il n'a jamais pris la théorie de Stephen Knight pour argent comptant, mais qu'il la considère comme un point de départ intéressant pour son propre travail scénaristique sur les meurtres de Jack l'Éventreur, l'ère victorienne et l'impact qu'ils ont eu sur la société.

Si From Hell est une fiction, Alan Moore et Eddie Campbell ont fait d'importantes recherches pour que leur histoire soit crédible. L'édition reliée compte plus de 40 pages de notes et de références, indiquant les scènes qui sortent de l'imaginaire des deux auteurs et celles qui sont tirées de leurs recherches. Alan Moore nous y donne aussi son opinion sur la crédibilité de ces sources, un avis souvent en opposition avec celui des experts.

L'histoire en elle-même est une analyse en profondeur du personnage de Sir William Gull. On y explore sa philosophie personnelle, ses motivations et le dédoublement entre le médecin royal et le tueur en série.

Le vrai William Gull a souffert d'une attaque, qu'Alan Moore a transformée en une de manifestation divine, lors de laquelle il voit une apparition de Jahbulon, une figure mystique de la franc-maçonnerie. C'est cet événement qui va sérieusement perturber sa perception du monde extérieur.

Au début du récit, William Gull va faire faire à son aide et cocher John Nettley un tour des principaux monuments de Londres, en lui révélant leur signification mystique, qui a disparu avec le monde moderne. D'après Alan Moore, ce passage lui aurait en grande partie été inspiré par Iain Sinclair, un écrivain et cinéaste anglais. De nombreuses figures célèbres du Londres de l'époque font d'ailleurs de brèves apparitions. C'est le cas d'Oscar Wilde, d'Aleister Crowley, de William Butler Yeats ou de Joseph Merrick, plus connu sous le nom d'« Elephant Man ».

Même si l'auteur n'adhère pas à la thèse du complot « royalo-maçonnique » dans cette affaire, l'angle de la fiction lui permet de placer sa propre critique sociale du Londres de la fin du xixe siècle. Il est en effet indéniable que les auteurs se servent de From Hell pour sévèrement critiquer l'ère victorienne et ses inégalités sociales. On y voit souvent la comparaison directe entre le style de vie des nantis (comme Sir William Withey Gull par exemple) et celui des plus misérables. Dans sa postface, Alan Moore dit regretter que l'Angleterre n'ait pas connu une révolution sanglante comme celle qui frappa la France.

Il faut enfin souligner le discours profondément féministe qui sous-tend toute l'œuvre, les meurtres étant notamment présentés comme des actes symboliques visant à réaffirmer l'ascendant de l'homme sur la femme.


Sources: livres, films, wikipedia ...

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