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La pornographie ne modifie pas que la structure du cerveau

La Rédaction

 

Les effets de la pornographie sur les individus ou leurs relations sexuelles dépendent du type de pornographie utilisé et diffèrent d'une personne à l'autre. Le matériel pornographique a été étudié en particulier pour les associations avec la dépendance ainsi que pour les effets sur le cerveau au fil du temps. Certaines revues de littérature suggèrent que les images et films pornographiques peuvent créer une dépendance, particulier lorsqu'ils sont combinés avec la masturbation, tandis que d'autres soutiennent que les données ne sont pas concluantes. D'autres recherches ont examiné la relation du matériel pornographique avec la violence sexuelle, avec des résultats variables.

Sur 1 million de sites pris au hasard, 4% sont pornographiques ; Cela peut paraître modéré mais… leur fréquentation est extrêmement importante par rapport aux autres Et cela a une incidence sur le cerveau !

L’homme n’a pas attendu Internet pour s’intéresser à la pornographie, mais avec la toile les conséquences semblent beaucoup plus préoccupantes. Une étude Allemande montre en effet, que le cerveau des consommateurs de films pornographiques réagit moins face aux stimuli sexuels et que leur lobe droit est plus petit que celui des autres.

Si on connaît mal le nombre d’utilisateurs de la pornographie en ligne, parce que c’est rarement une information revendiquée, en fait un chiffre fait consensus : plus de 100 milliards d’euros de marché annuel. Cela fait beaucoup et si on connaît mal les conséquences sur le cerveau, d’autres formes de consommation (livres et films), on a, en revanche, une idée plus précise avec le net. 

Un cerveau plus petit

Des chercheurs Allemands concluent que certaines zones du cerveau des consommateurs de porno sont plus petites que celles la population générale. Cette étude ne concernait que des hommes, âgés de 21 à 45 ans, qui ont regardé 4 heures de films pornographiques par semaine, selon leur propre aveu. Ils se sont pliés à un test qui évalue le risque d’addiction au contenu en ligne, ainsi qu’à des IRM, un examen radiologique très précis. Les chercheurs ont constaté un lien négatif, significatif entre le fait de regarder de la pornographie pendant plusieurs heures par semaine et le volume de matière grise dans le lobe droit du cerveau, ainsi que l’activité du cortex préfrontal. Ils expliquent ce phénomène par un terme très à la mode chez les médecins : la plasticité.  C’est une propriété étonnante de notre cerveau de pouvoir se « remodeler » en fonction de ce qu’on lui fait subir. C’est la plasticité qui explique que, par exemple, après un accident vasculaire cérébral, on peut redévelopper des zones abimées pour revivre normalement. Cela explique aussi qu’il n’y a pas d’âge pour progresser et que dans ce domaine la vieillesse est relative…

Avec la pornographie, les changements dans la plasticité résultent d’une intense stimulation du centre du plaisir. Cela inquiète les médecins, parce que les deux zones du cerveau sur lesquelles la pornographie agit sont associées à des zones d’accoutumance lors de la consommation de drogues. Le cerveau des consommateurs de pornographie, peut être comparé à celui des consommateurs de cocaïne ou d’amphétamines. En revanche, rien ne dit que ce soit la conséquence d’un abus de vidéos pornographiques. La poule et l’œuf !  Ce sont peut-être les gens dont le volume de cette partie du cerveau est plus petit, qui ont besoin de plus de stimulations externes pour ressentir du plaisir ; donc regarder des films pornographiques.

Et les enfants ?

Rappelons que les hommes étudiés avaient plus de 21 ans. Or selon l’IFOP en 2017 La moitié des adolescents âgés de 15 à 17 ans ont déjà surfé sur des sites pornographiques et Statista, portail des statistiques, estime que près de 90% des jeunes garçons ayant déjà surfé sur un site pornographique ont, au moins une fois au cours de leur vie, visité un site présentant du contenu pornographique gratuit. Les sites payants sont largement moins privilégiés, avec moins d'un garçon sur dix qui a déjà visité un site pornographique payant. Tous ces chiffres sont en hausse.

Quelles seront les conséquences sur la plasticité de leur cerveau Aucune étude n’est en cours sur ce sujet ; en revanche cela fait longtemps que les psychiatres ont tiré le –signal d’alarme sur les conséquences psychologiques désastreuses d’une immersion trop précoce dans le monde du porno.

Sur le comportement :

Certains chercheurs soutiennent qu'il existe une corrélation entre la pornographie et une diminution des crimes sexuels, y compris Diamond (auteur d'une revue de 2009). Les effets de la pornographie: une perspective internationale était une étude épidémiologique qui a révélé que la croissance massive de l'industrie de la pornographie aux États-Unis entre 1975 et 1995 était accompagnée d'une diminution substantielle du nombre d'agressions sexuelles par habitant - et a rapporté des résultats similaires pour Japon - mais pas pour le Danemark et la Suède.  Des résultats de cette nature ont été critiqués par Robert Peters, président de Morality in Media, au motif que les résultats sont mieux expliqués par des facteurs autres que l'augmentation de la prévalence de la pornographie : "une explication plus plausible est que s'il y a une baisse de" le viol forcé, "c'est le résultat d'un énorme effort pour freiner le viol à travers des programmes communautaires et scolaires, une couverture médiatique, une application de la loi agressive, des preuves ADN, des peines de prison plus longues, etc."

En 1986, une revue des études épidémiologiques par Neil M. Malamuth a révélé que la quantité de matériel pornographique vu par les hommes était positivement corrélée avec le degré auquel ils approuvaient l'agression sexuelle. Le travail de Malamuth décrit Check (1984), qui a découvert parmi un échantillon diversifié d'hommes canadiens qu'une plus grande exposition à la pornographie conduisait à une meilleure acceptation des mythes du viol, de la violence contre les femmes et de l'insensibilité sexuelle en général. Dans une autre étude, Briere, Corne, Runtz et Neil M. Malamuth (1984) ont rapporté des corrélations similaires dans un échantillon impliquant des hommes d'université. D'autre part, l'incapacité à trouver une corrélation statistiquement significative dans une autre étude précédente a conduit Malamuth à examiner d'autres corrélations intéressantes, qui prenaient en compte les informations sur la sexualité des échantillons obtenus dans leur enfance, et la pornographie est apparue comme la deuxième source la plus importante de information. Le travail de Malamuth a cependant été critiqué par d'autres auteurs, tels que Ferguson et Hartley (2009) qui soutiennent que Malamuth a exagéré les résultats positifs et n'a pas toujours correctement discuté des résultats nuls. Dans une publication de Quartz, Malamuth a fait valoir que la pornographie est comme l'alcool: «si c'est mauvais pour vous dépend de qui vous êtes» (affirmant que cela augmente la violence chez quelques personnes, pas chez la plupart des gens; cela rend la plupart des gens plus détendus)

sources: pourquoidocteur.fr et Wikipedia

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