C'est un remède préventif auquel l'on se plie volontiers, si tant est que l'on se retrouve à deux (ou plus) pendant le confinement. Avoir des relations sexuelles semble influer sur l'immunité de l'organisme, ce qui, en période de pandémie, est bienvenu.
De nombreuses études scientifiques ont observé les bienfaits des rapports sexuels sur le corps. L'une d'entre elles, menée par l'Université Wilkes en Pennsylvanie, apporte un éclairage intéressant concernant l'influence de la sexualité sur le système immunitaire.
Plus d'immunoglobuline A
Les scientifiques à l'origine de la recherche ont réparti 112 étudiant·es en quatre groupes distincts en fonction de la fréquence de leurs rapports sexuels: les abstinent·es, celles et ceux qui font l'amour peu fréquemment (moins d'une fois par semaine), fréquemment (une ou deux fois par semaine) ou très fréquemment (plus de deux par semaine).
Une analyse de leur salive a été effectuée afin d'évaluer leurs niveaux d'immunoglobuline A (IgA), des anticorps présents notamment dans les muqueuses des voies respiratoires et digestives qui protègent l'organisme contre les bactéries et virus.
Les résultats montrent que le groupe qui avait des relations sexuelles une ou deux fois par semaine avait le taux d'immunoglobuline A le plus élevé, jusqu'à 30% supérieur à celui des autres, relate le HuffPost.
Pour le média américain, les conclusions de l'étude sont une preuve que les rapports sexuels renforcent sensiblement les défenses de l'organisme en produisant davantage d'anticorps. Pour autant, l'étude montre également que le nombre d'anticorps n'augmente pas si l'on accroît la fréquence des rapports: les personnes qui avaient fait l'amour plus de deux fois par semaine avaient moins d'immunoglobuline A que celles ayant entre un et deux rapports hebdomadaires.
Pour Mathilde Robert, sexologue à Reims, il n'y a pas de doute: rien ne vaut une partie de jambes en l'air pour renforcer son organisme. «Pendant l'acte, des hormones bénéfiques comme l'ocytocine ou l'endorphine se relâchent et renforcent notre système immunitaire. Par exemple, en diminuant les risques cardiovasculaires, mais aussi en diminuant le niveau de stress et en améliorant la qualité du sommeil», explique-t-elle à France 3 Grand Est.
Dans cette période anxiogène, faire l'amour serait donc un parfait remède. L'endorphine diminue le stress, procure une sensation de bien-être, permet de relâcher les tensions et, qui plus est, favorise la bonne humeur –ce dont on a bien besoin pendant le confinement.
Repéré par Robin Tutenges
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