L’historienne culinaire Lucie Bolens décrit des pots primitifs de couscous trouvés dans des tombes qui remontent au règne du roi berbère Massinissa, c’est-à-dire entre 238 et 149 avant Jésus-Christ. Cette région d'Afrique du Nord était particulièrement prospère et était considérée comme le « grenier de Rome ». Les Arabes, après leur invasion l’ont adopté et on retrouve les vestiges des premiers ustensiles (connus) dans la région de Tiaret, où les outils de cuisine datant du IXe siècle qui ont été découverts ressemblent très fortement à l’outil principal de cuisson du couscous : le couscoussier. Ainsi, la semoule bien connue dans les pays du Maghreb avant la conquête arabe, ne l’est pas par les conquérants du Moyen-Orient. Lors de l’islamisation de l’Afrique du Nord, ils découvrent et adoptent la semoule, qui devint la base d’un plat des plus importants dans leurs habitudes alimentaires. Ils intégrèrent ce plat d’origine communément attestée berbère.
Dans la péninsule Ibérique Selon la chercheuse Lucie Bolens, l’introduction du couscous dans la péninsule Ibérique daterait de la période de la dynastie berbère des Almohades, au XIIIe siècle. La popularité du couscous se propage alors rapidement en Espagne et au Portugal.
En France Rabelais est le plus ancien écrivain à parler du couscous « couscoussou » dans son roman Pantagruel de 1532. Quant à Alexandre Dumas, il l’appelle « coussou coussou » dans son Grand Dictionnaire de cuisine, de mélange de recettes et de récits historiques.
Sa consommation ne se répand sur la rive nord du bassin méditerranéen qu'au XXe siècle par les Pieds-Noirs qui contribuent à l'intégrer à la cuisine française au moment de l'exode de 1962, jusqu'à en faire à ce jour, le troisième plat préféré des Français.
🔔Soutenez-nous sur Tipee: https://fr.tipeee.com/elmesmar 🤗🤗