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" Le mystère Bouteflika" par Mohamed BENCHICOU

La Rédaction

Sortie du nouveau livre de Mohamed Benchicou " Le mystère Bouteflika"
En 2018, à l’ère du numérique et d’internet, un peuple ignore par qui il est dirigé. Il y a bien un président aux commandes depuis dix-neuf ans, mais il est handicapé, ne se déplace qu’en fauteuil roulant, ne peut plus parler ni soutenir une conversation, le corps rigide, les membres totalement inertes… Oui, il y a bien un président, mais un président qui ne reçoit personne, qui ne s’adresse plus au peuple depuis sept années, un président qu’on cache, qu’on ne sort que dans les grandes occasions, le temps de quelques photos, histoire de prouver qu’il est encore en vie. Dans cette contrée, les institutions sont bloquées, la machine étatique est en panne, le pays isolé. Les chefs d’État étrangers évitent de s’y rendre, ceux qui font le déplacement repartent le plus souvent sans avoir rencontré le chef de l’État, le Conseil des ministres ne se tient plus, les ambassades étrangères ne savent à qui remettre les lettres de créance…
Cet homme n’est pas un roi ; ce pays n’est pas une monarchie, on dit même que ce n’est pas une dictature. Alors comment expliquer le mystère Bouteflika ?



c'est qui Mohamed Benchicou ?
En 1989, il est l'un des fondateurs du Mouvement des journalistes algériens (MJA), un mouvement né durant l'ouverture du champ médiatique. Il dirige alors l'équipe qui relance le journal Alger Républicain, interdit de parution en 1965. Benchicou quitte Alger Républicain en 1991, pour fonder avec Saïd Mekbel et d'autres journalistes Le Matin, principal quotidien d'opposition au Président en Algérie.
En février 2004, Benchicou publie en Algérie et en France une biographie critique sur le président algérien Abdelaziz Bouteflika, Bouteflika : une imposture algérienne.
En juin 2004, Benchicou est condamné à une peine de deux ans de prison sur plainte du ministère des Finances pour « infraction régissant le contrôle des changes et les mouvements des capitaux », après avoir été interpellé en août 2003 à l’aéroport d'Alger en possession de « bons de caisse ». Il est libéré le 14 juin 2006 de la prison d'El Harrach à Alger. Pendant son incarcération, les journalistes du monde entier se mobilisent pour demander sa libération, car son emprisonnement est considéré comme une tentative de le faire taire. Le 29 mars 2006, il obtient le prix PEN qui rend hommage aux journalistes emprisonnés pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression. Pendant son incarcération, le quotidien Le Matin est fermé.

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