#Hack #API #Leaks 🎧 Spotify : fuite de données ou simple aspiration massive ?
Des activistes affirment avoir aspiré près de 300 To de données issues de Spotify, comprenant :
- 86 millions de fichiers audio
- 256 millions d’entrées de métadonnées
- 186 millions de codes ISRC uniques💾🎶
❓ Comment une plateforme de cette envergure peut-elle laisser passer une opération d’une telle ampleur ?
Spotify est souvent critiquée pour sa politique de rémunération des artistes, tout en affichant des marges importantes. La question se pose donc :
🟥 les investissements en cybersécurité sont-ils réellement à la hauteur ?
🔍 D’un point de vue technique, il est important de nuancer :
- Les codes ISRC (International Standard Recording Code) ne sont pas des données privées. Ils sont publics et accessibles via des plateformes comme ISRCfinder ou directement à partir des liens de morceaux ou d’albums. Chaque enregistrement (single, version, album) possède son propre code.
- Il ne s’agirait donc pas nécessairement d’un hack au sens classique, mais plutôt d’une exploitation massive des API et des identifiants publics.
- En automatisant des scripts de téléchargement (scraping), il est théoriquement possible de récupérer à grande échelle des fichiers et leurs métadonnées, si les limitations, contrôles et protections ne sont pas suffisamment robustes.
⚠️ Le vrai sujet n’est peut-être pas une fuite de données sensibles, mais la capacité d’un acteur tiers à aspirer l’ensemble d’un catalogue via des mécanismes légitimes mal protégés.
👉 API publiques, rate limiting, contrôle d’accès, monitoring : cette affaire rappelle que la sécurité ne repose pas uniquement sur le secret des données, mais aussi sur leur exposition et leur usage à grande échelle.
#Spotify #Cybersécurité #API #Data #Scraping
#Tech #Streaming #ISRC
Par Aghilas AZZOUG
