La gauche bourgeoise est en PLS pour une raison très simple: leur coup d'Etat contre Jean-Luc Mélenchon a raté.
De peu, mais il a raté. Emmanuel Macron, sans le vouloir, a dynamité leurs préparatifs et permis à cet homme de resurgir du néant et de redevenir le candidat naturel à la primature de ce camp.
Jean-Luc Mélenchon a mille défauts. Ancien franc-maçon, identitaire, politicien de carrière...
Il a aussi une culture et une finesse de pensée qui équivaut à à peu près l'ensemble des cerveaux des apparatchiks de ce pays réunis.
Il a investi les mille ressources que la société lui a offert pour lire, apprendre, penser, là où ces petits jouisseurs à courte vue se satisfaisaient de leur médiocrité.
Ne vous fiez pas à ses interventions médiatiques, contentez-vous d'écouter une seule de ses conférences, au hasard, et vous comprendrez.
Vous comprendrez pourquoi, allié à l'ardeur et la finesse tactique de Sophia Chikirou, il a réussi à s'imposer à tous, malgré ses évidentes lacunes, et notamment, ce rapport stupide à la fidélité qui lui aura, si longtemps, laissé tolérer d'exaspérantes médiocrités à ses côtés.
Désormais en panique, le camp qui a coulé la France, mené par François Hollande, allié à ceux qui veulent en prolonger le pillage, de Raphaël Glucksmann-Salamé à François Judas Ruffin et, il faut bien le dire, tous les macronistes qui s'apprêtent à s'y raccrocher, s'agite (entendez comme Gabriel Attal lui-même se rappelle soudain avoir été "socialiste").
Tous, de façon précipitée, ont sorti la machine à calculer pour tenter de l'éliminer.
Parce qu'ils savent qu'il est le moins pire. Le seul qui, à gauche, a tenté de penser la France dans l'époque et dans le monde.
Une vision avec laquelle je suis en grands désaccords, à commencer par les questions identitaires.
Une vision saturée de compromissions, notamment avec ses alliés les plus bêtifiés et mondialisés.
Mais une vision, à un moment où les autres se contentent d'ajuster l'existant, et où même le RN promet désormais de rester dans le commandement intégré de l'OTAN, l'euro, les instances européennes, etc.
Je ne crois pas en lui. Je ne crois pas en la miévrerie. Mais je suis obligé de m'incliner face à sa supériorité lorsque l'on voit la différence avec tous ceux qui prétendent le concurrencer.
Cela ne sera jamais assez, et l'on continuera à affuter les guillotines de notre côté. Parce que nous craignons pour notre pays, pour la paix. Pour ces millions de personnes en situation de vulnérabilité, accablés par la solitude et le désespoir avant même de par leurs conditions d'existence matérielle.
Parce que nous n'en pouvons plus de l'impunité, l'indifférence à l'autre, la corruption institutionnalisée.
De la laideur qui s'est saisie du pays.
Amis, la libération est proche, et il va falloir préparer les feux de joie, car quoi qu'il arrive, le camp au pouvoir, qui a massacré la France depuis sept ans, s'apprête à perdre tout ce qui le protégeait, et de se voir renvoyer aux oubliettes d'une Histoire qu'il n'aurait jamais dû effleurer.
Celui qui se rêvait en chef de guerre d'une troisième guerre mondiale va bientôt devoir partir à Canossa, rejoindre les siens au Touquet et passer les quarante prochaines années à se demander quand est-ce qu'on viendra le chercher.
Parce qu'on ira le chercher, je peux vous l'assurer.
Il y aura, un jour, pour relever ce pays, des purges à mener, des vraies, je peux vous l'assurer.
Des purges qui feront passer les hystéries médiatiques de ces derniers jours pour des drôleries.
La colère est immense, et il faudra la purger.
L'échéance électorale qui vient n'est qu'une étape insignifiante, en un long chemin dont le résultat principal, la décapitation du pouvoir, est déjà assuré, ce qui suffit à nous soulager et nous laisser le temps de nous préparer.
Le temps arrive. Et ceux qui se sont pris de nous gouverner peuvent trembler.
Tout ne fait que commencer.
Par Juan Branco