Sur différents plateaux télévisés, les récentes réformes européennes concernant l'univers du web font l'objet de vifs débats, tout comme les manœuvres de l'entreprise Meta, propriétaire de Facebook. Meta propose progressivement deux alternatives aux utilisateurs de Facebook et Instagram : une utilisation gratuite avec de la publicité ou un accès payant sans publicité. Bien que cette démarche semble se conformer au RGPD, elle ne serait en réalité qu'une façade répondant aux exigences imposées en 2018. En effet, peut-on sérieusement imaginer que Meta puisse maintenir ses bénéfices considérables tout en excluant sa principale source de revenus, à savoir la publicité et le marketing ciblés ? Cette situation renforcerait la maxime de Zuckerberg : "Quand c'est gratuit, c'est vous le produit."
Au cœur de débats d'experts et de journalistes sur des plateformes comme YouTube, "la fraude électorale liée à l'utilisation des données des utilisateurs à des fins politiques "est un exemple récurrent (comme on l'a vu lors des deux dernières élections présidentielles américaines). Les médias représentent un pouvoir indéniable, et cela se comprend sans besoin de longues études. Les méthodes traditionnelles, à travers les journaux anciens et les réseaux de contacts, restent également des points d'attention, comme on le voit bien évidemment en France avec une presse peu indépendante.
Dans les articles et les débats publics, la divergence de vision entre les dirigeants des réseaux sociaux est évidente, en particulier entre Jack Dorsey et Elon Musk. Malgré les motivations financières apparentes de Musk, il demeure un individu audacieux, faisant face au plus ancien occupant de la Maison Blanche, les démocrates.
Quant aux normes et obligations européennes, elles ne visent pas seulement à défendre des intérêts, mais aussi à échapper à l'emprise américaine et à instaurer un nouveau "Big Brother" européen. Bien que si je dois partager ma propre opinion, je soutienne certaines décisions relatives aux données et à l'anonymat, mais je m'oppose fermement à la censure des fact-checkers. Ces acteurs, en utilisant un langage spécifique et en bénéficiant de leur liberté, perturbent parfois l'influence de l'État sur les informations en circulation et la manière dont le journalisme devrait être abordé. Ce qui serait dommage pour le journalisme citoyen .
Pour prendre en compte l'histoire, l'éventuelle limitation de la liberté d'expression va à l'encontre des principes des hackers, des pionniers du web, et des défenseurs de l'open source et de l'open-education.( à lire notre article sur les Cyber-punk)
Il faudrait peut-être plus plaider en faveur de l'ajout de vignettes indiquant les correcteurs (comme le fait X (ex Twitter) avec le bird), et laisser aux internautes le choix d'accepter, de rejeter ou d'adhérer à la correction suggérée. Cette approche, contrairement à celle de Facebook qui impose sa propre vision, pourrait redéfinir notre monde, encourager la tolérance et explorer des sujets que les médias influents et les pouvoirs en place cherchent à dissimuler.
Par Aghilas AZZOUG / www.aghilas.fr
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Pour en apprendre plus sur le systeme fact-checker de X
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