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WEEKBOOK N°08: Le roman de la momie, Théophile Gautier

La Rédaction

 

Que lisez-vous en ce #vendredilecture ? Aujourd’hui nous vous proposons trois bonnes raisons de (re)lire « Le Roman de la momie » de Théophile Gautier.
𝟏. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐫𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐫𝐨𝐜𝐚𝐦𝐛𝐨𝐥𝐞𝐬𝐪𝐮𝐞. Non loin du Nil, un jeune aristocrate anglais Lord Evandale et un égyptologue allemand le docteur Rumphius découvrent une tombe inviolée. Lorsqu’ils ouvrent le sarcophage, ils trouvent une momie parfaitement conservée d’une très belle jeune femme appelée Tahoser…

𝟐. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐮𝐜𝐜𝐨𝐦𝐛𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐠𝐲𝐩𝐭𝐨𝐦𝐚𝐧𝐢𝐞. Cette passion pour l’Egypte ancienne fait fureur à l’époque de la publication du roman. Cette œuvre reste, malgré certains anachronismes, assez fidèle historiquement, ce qui est très commun avec l’engouement de l’époque.
Pour lire « Le Roman de la momie » sur Gallica BnF : https://gallica.bnf.fr/.../bpt6k15247099/f23.planchecontact

Jules Pierre Théophile Gautier, né à Tarbes le  et mort à Neuilly-sur-Seine le , est un poète, romancier et critique d'art français.

Il rencontre le futur Nerval au collège Charlemagne, puis Victor Hugo, en 1829, qu'il reconnaît pour son maître. Il participe activement au mouvement romantique et prend parti dans la bataille d'Hernani, le , période qu'il évoquera avec humour dans Les Jeunes-France (1833).

Ses premières poésies, publiées en 1831-1832, passent inaperçues mais il se distingue de ses amis romantiques par ses préoccupations formalistes fustigeant les visions moralistes ou utilitaires de la littérature dans la célèbre préface à son roman épistolaire Mademoiselle de Maupin (1835). Il écrit aussi ses premières nouvelles comme La Cafetière (1831), dans une veine fantastique qu'il approfondira dans d'autres œuvres (Avatar en 1856, Le Roman de la momie en 1858).

En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d'art au journal La Chronique de Paris. Il collabore ensuite intensément à d'autres journaux, en particulier La Presse d'Émile de Girardin : certains de ces textes seront regroupés plus tard en volumes (Les GrotesquesSouvenirs littéraires…). Il publie aussi des poèmes (La Comédie de la Mort, 1838) et s'essaie au théâtre (Une larme du diable, 1839). Entre mai et , il accomplit avec le photographe Eugène Piot, un grand voyage au-delà des Pyrénées. Il envoie ses impressions au journal La Presse. Gautier rapporte un carnet d'impressions (Voyage en Espagne) et de nouveaux poèmes (España, 1845). En 1846, il retourne en Espagne, invité par Louis-Philippe pour le mariage du Duc de Montpensier avec l'Infante. La nouvelle romantique Militona voit le jour en 1847. Elle se déroule à Madrid. D'autres voyages en Algérie, en Italie, en Grèce, en Égypte, nourriront aussi diverses publications.

En 1852, paraît Émaux et Camées, recueil de vers qu'il enrichit jusqu'en 1872 et qui fait de son auteur un chef d'école : Baudelaire dédie ses Fleurs du mal au « poète impeccable » et Théodore de Banville salue le défenseur de « l'art pour l'art », précurseur des Parnassiens à la recherche du beau contre les épanchements lyriques des romantiques et valorisant le travail de la forme (« Sculpte, lime, cisèle » écrit Gautier dans son poème L’Art, dernière pièce de Émaux et Camées, édition de 1872).

En 1855, Gautier quitte la Rédaction du journal La Presse et entre au Moniteur Universel. Critique d'art et de spectacles, l'auteur fournit chaque mois de nombreux articles sur la peinture et la vie culturelle, ainsi que ses œuvres en avant-première. L’égyptologie est à la mode depuis que Champollion a découvert les secrets de l'écriture hiéroglyphique. Théophile Gautier passionne ses lecteurs, dès le , avec Le Roman de la Momie, une histoire d'amour qui se déroule au temps des pharaons. Paru en 1848 dans La Presse sous le titre Les Deux Étoiles, un roman où des aventuriers anglais tentent de délivrer Napoléon Ier de l'île de Sainte-Hélène est publié à partir du  dans L’Univers Illustré. Il s’intitulera alors La Belle Jenny.

Il continue à publier des articles ou des poèmes, mais aussi une biographie d'Honoré de Balzac ou des œuvres de fiction comme son roman de cape et d'épée Le Capitaine Fracasse (1863). Il est nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde et fréquente les salons littéraires du Second Empire mais aussi le milieu de l'art, s’intéressant aux musiciens (il écrit sur Berlioz, Gounod, Wagner… et élabore le livret du ballet Giselle) comme aux peintres (Eugène Delacroix, Édouard Manet, Gustave Doré, Théodore Chassériau…).

Il meurt en 1872 laissant l'image d'un témoin de la vie littéraire et artistique de son temps dont les conceptions artistiques ont compté et dont l'œuvre diverse est toujours reconnue.

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