C’est culturel : l’amour est une question de goût et d’alchimie
« Analyser l’amour et les désirs en termes d’imagerie cérébrale est encore impossible, mais oui, on commence déjà à observer comment le corps réagit. Toutefois, l’amour s’inscrit dans le contexte social, celui des émotions, des fantasmes et des miracles, c’est tout cela qui entretient le mythe », conclut Jacques Diezi, professeur au département de pharmacologie et toxicologie de l’université de Lausanne.
Car nous ne sommes pas des animaux comme les autres et nous avons mis derrière le mot "amour" plein d’autres concepts. Ainsi, il ne s’agit plus uniquement du désir érotique lié à nos instincts primaires, on n’exprime plus simplement son animalité mais bien son humanité. Et là, c’est toujours le grand mystère. On aime pour des tas de raisons que l’on ignore.
Il y a des facteurs psychosociologiques (religion, éducation, modèle parental), mais c’est aussi une question de timing : à un moment donné deux projections/besoins s’emboîtent bien, et cela crée l’amour, le couple.
Parfois, c’est un simple geste, une attitude, une façon de se tenir ou de passer la main dans ses cheveux, qui nous rappelle les images que l’on a associées au désir tout au long de notre vie, celle d’un premier amour, une vague ressemblance avec le père ou la mère, ou de simples réminiscences de fantasmes enfantins. Il ou elle représente ce que l’on recherche à un moment T, et alors le désir, prérequis à l’amour physique, cède la place à des sentiments, à l’amour tout court.
Désir ou amour ? Vous le saurez un jour !
🖋Par Marine Nugeron /2016
Image de David .D
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