BOUMEDIENNE ET ANDRÉ MANDOUZE
MANDOUZE AVAIT PRÉDIT LA CHUTE DE L’UNIVERSITÉ ALGÉRIENNE
Apprenant le projet d’arabisation de l’université algérienne dont il était son initiateur. Le professeur André Mandouze avait demandé à être reçu par Boumedienne pour s’expliquer avec lui de l’avenir de l’université algérienne. Une entrevue brève où Boumedienne lui avait confirmé son intention d’arabiser l’université. Mandouze essaye de le faire revenir sur son projet et de le persuader du danger de l’arabisation sans préparation pédagogique . Pour Mandouze , la langue n’est pas seulement un outil de communication mais aussi un vecteur d’idées parfois assassines pour le savoir. Mandouze considérait l’arabe comme une langue morte pour les sciences comme l’était le français quelques siècles avant. Mandouze veut remettre l’arabisation à plusieurs décennies plus tard, le temps de préparer l’arabe à l’enseignement des sciences. Mandouze voulait et le l’expression est de lui , une langue arabe algérienne.
Non satisfait par Boumedienne qui souhaite coute que coute cette
arabisation , Mandouze finit par donner sa démission tout en prédisant
la chute de l’université algérienne.
À une question sur ce sujet, Mandouze avait insinué que Boumedienne était un ignorant et en agissant de la sorte , c’est le meilleur service qu’il pouvait rendre à De Gaulle.
Il termine sa réponse par une citation célèbre de Saint Augustin ( Lettre à Julien d’Eclane ) dont il était le meilleur spécialiste : Celui qui ne sait pas , ne peut pas savoir, en parlant de Boumedienne.
Mandouze retourne en France enseigner à la Sorbonne refusant l’offre de Hassan 2 et de Bourguiba pour présider leurs universités.
Ainsi l’Algérie avait perdu le grand professeur Mandouze à cause d’un président qui ne sait pas réfléchir sur les conséquences de ses actes.
À une question sur ce sujet, Mandouze avait insinué que Boumedienne était un ignorant et en agissant de la sorte , c’est le meilleur service qu’il pouvait rendre à De Gaulle.
Il termine sa réponse par une citation célèbre de Saint Augustin ( Lettre à Julien d’Eclane ) dont il était le meilleur spécialiste : Celui qui ne sait pas , ne peut pas savoir, en parlant de Boumedienne.
Mandouze retourne en France enseigner à la Sorbonne refusant l’offre de Hassan 2 et de Bourguiba pour présider leurs universités.
Ainsi l’Algérie avait perdu le grand professeur Mandouze à cause d’un président qui ne sait pas réfléchir sur les conséquences de ses actes.