Dans la foulée de l'attaque contre certaines lignes TGV de la SNCF le 26 juillet, la France a subi un nouvel acte de vandalisme. Dans la nuit du 28 au 29 juillet, des saboteurs ont ciblé l'infrastructure Internet nationale, provoquant des ralentissements généralisés.
Qu'est-ce qu'une attaque contre le backbone ?
L'alerte a été donnée par Nicolas Guillaume, patron de Netalis, ce matin du 29 juillet à 7h41 via un tweet : « Un nouveau sabotage majeur de câbles longue distance a eu lieu cette nuit en France vers 2h15 du matin ». L'information a été confirmée par l'AFP après vérification auprès des autorités policières.
Le terme « backbone » désigne le cœur du réseau des opérateurs. Il s'agit des grandes lignes nationales de fibre optique qui relient les principales villes avec des débits pouvant atteindre plusieurs térabits par seconde (Tb/s), bien supérieurs à ceux de nos connexions FTTH (fibre jusqu'à la maison) personnelles.
Les zones touchées par l'attaque
Netalis a constaté des attaques sur plusieurs segments critiques :
- Montpellier
- Marseille
- Entre Paris et Lyon, impactant l'est de la France
- Entre Paris et Strasbourg
Le réseau de l'opérateur SFR serait particulièrement affecté par ces sabotages.
À l'instar des attaques contre le réseau ferroviaire, ces actions visent à paralyser le réseau Internet en s'attaquant à ses artères principales, créant ainsi des perturbations significatives pour les utilisateurs et les entreprises dépendant de ces connexions pour leurs activités quotidiennes. Les autorités et les opérateurs travaillent d'arrache-pied pour rétablir la situation et sécuriser ces infrastructures vitales contre de futures attaques.