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HĂ©lie Denoix de Saint Marc, biographie et discours de sa remise d’insignes de Grand Officier de la LĂ©gion d’Honneur 2003

La RĂ©daction


 « Si je parle du passĂ©, ce n’est pas par nostalgie ou passĂ©isme mais par respect pour le prĂ©sent et pour l’avenir.


Car le passĂ© Ă©claire le prĂ©sent qui tient en lui-mĂȘme l’essentiel de l’avenir. 


Dans la suite des temps et la succession des hommes, il n’y a pas d’acte isolĂ©, de destin isolĂ©. 


Tout se tient. 


Il faut croire Ă  la force du passĂ©, au poids des morts, au sang et Ă  la mĂ©moire des hommes ; que serait un homme sans mĂ©moire, il marcherait dans la nuit ; que serait un peuple sans mĂ©moire, il n’aurait pas d’avenir. 


Et les hommes de l’avenir, ceux qui forgeront l’avenir seront ceux qui auront la plus vaste mĂ©moire. »


🎙️ HĂ©lie Denoix de Saint Marc, discours de sa remise d’insignes de Grand Officier de la LĂ©gion d’Honneur, 29 mars 2003


Élie Denoix de Saint Marc, dit HĂ©lie Denoix de Saint Marc ou HĂ©lie de Saint Marc, nĂ© le 11 fĂ©vrier 1922 Ă  Bordeaux et mort le 26 aoĂ»t 2013 Ă  La Garde-AdhĂ©mar (DrĂŽme), est un rĂ©sistant, Ă©crivain et un officier de carriĂšre de l'armĂ©e française, dĂ©corĂ© des plus hautes distinctions militaires avec treize citations, ayant servi dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre, en particulier au sein de ses unitĂ©s parachutistes. Commandant par intĂ©rim du 1er rĂ©giment Ă©tranger de parachutistes, il prend part Ă  la tĂȘte de son rĂ©giment au putsch des gĂ©nĂ©raux en avril 1961 et il est condamnĂ© Ă  dix ans de rĂ©clusion criminelle. RĂ©habilitĂ© dans ses droits en 1978, il est Ă©levĂ© Ă  la dignitĂ© de grand-croix de la LĂ©gion d'honneur le 28 novembre 2011.

Résistance et déportation

HĂ©lie de Saint Marc est nĂ© au sein d'une famille de l'ancienne bourgeoisie pĂ©rigourdine connue depuis le xviiie siĂšcle. L'ancĂȘtre de la famille est Pierre Denoix (1621-1693), maĂźtre-chirurgien Ă  Campsegret, dans l'actuel dĂ©partement de la Dordogne.


Il bĂ©nĂ©ficie de l'Ă©ducation des JĂ©suites. PoussĂ© par le directeur de son collĂšge, le pĂšre Bernard de Gorostarzu, il entre dans la RĂ©sistance (rĂ©seau Jade-Amicol) en fĂ©vrier 1941, Ă  l'Ăąge de dix-neuf ans aprĂšs avoir assistĂ© Ă  Bordeaux Ă  l'arrivĂ©e de l'armĂ©e et des autoritĂ©s françaises d'un pays alors en pleine dĂ©bĂącle. ArrĂȘtĂ© le 14 juillet 1943 Ă  la frontiĂšre espagnole Ă  la suite d'une dĂ©nonciation, il est dĂ©portĂ© au camp de concentration nazi de Buchenwald.


EnvoyĂ© au camp satellite de Langenstein-Zwieberge oĂč la mortalitĂ© dĂ©passe les 90 %, il frĂŽle la mort Ă  deux reprises au moins, mais bĂ©nĂ©ficie pour une premiĂšre fois de l'aide d'un infirmier français qui parvient Ă  obtenir des mĂ©dicaments pour le soigner, et une seconde fois de la protection d'un mineur letton qui le sauve d'une mort certaine. Ce dernier partage avec lui la nourriture qu'il vole et assume l'essentiel du travail auquel ils sont soumis tous les deux. Lorsque le camp est libĂ©rĂ© par les AmĂ©ricains, HĂ©lie de Saint Marc gĂźt inconscient dans la baraque des mourants. Il a perdu la mĂ©moire et oubliĂ© jusqu’Ă  son propre nom. Il est parmi les trente survivants d'un convoi qui comportait plus de 1 000 dĂ©portĂ©s.

RattachĂ© Ă  la Promotion de l'École spĂ©ciale militaire de Saint-Cyr VEILLE AU DRAPEAU (1943) qui, repliĂ©e Ă  Aix-en-Provence, n'a existĂ© que trĂšs peu de temps, Ă  l'issue de la Seconde Guerre mondiale, il intĂšgre l'École militaire interarmes, promotion INDOCHINE


La guerre d'Indochine

HĂ©lie de Saint Marc part en Indochine française en 1948 avec la LĂ©gion Ă©trangĂšre, affectĂ© au 4e REM puis au 3e REI. Il vit comme les partisans vietnamiens, apprend leur langue et parle de longues heures avec les prisonniers viĂȘt-minh pour comprendre leur motivation et leur maniĂšre de se battre. Commandant de la Compagnie d’Intervention en Haute-RĂ©gion, c'est-Ă -dire le Tonkin, il est en effet chargĂ© de recruter, de former et de commander des partisans autochtones Ă  la frontiĂšre avec la Chine : opĂ©ration de contre-guĂ©rilla et protection des populations hostiles au Viet-Minh6.


AffectĂ© au poste-frontiĂšre de TĂ  LĂčng (en), au milieu du peuple minoritaire Tho, il voit le poste qui lui fait face, Ă  la frontiĂšre, pris par les communistes chinois. En Chine, les troupes de Mao viennent de vaincre les nationalistes et vont bientĂŽt ravitailler et dominer leurs voisins vietnamiens. La guerre est Ă  un tournant majeur. La situation militaire est prĂ©caire, l'armĂ©e française essuie de lourdes pertes. AprĂšs dix-huit mois, HĂ©lie de Saint Marc et les militaires français sont Ă©vacuĂ©s, comme quelques rares partisans, mais pas les villageois. « Il y a un ordre, on ne fait pas d'omelette sans casser les Ɠufs », lui rĂ©pond-on quand il interroge sur le sort de ceux qui restent sur place.


Son groupe est obligĂ© de donner des coups de crosse sur les doigts des villageois et partisans voulant monter dans les camions. « Nous les avons abandonnĂ©s ». Les survivants arrivant Ă  les rejoindre leur racontent le massacre de ceux qui avaient aidĂ© les Français. Il appelle ce souvenir des coups de crosse sur les doigts de leurs alliĂ©s sa blessure jaune et reste trĂšs marquĂ© par l'abandon de ses partisans vietnamiens sur ordre du haut-commandement.


Il retourne une seconde fois en Indochine en 1951, au 2e BEP (Bataillon étranger de parachutistes) basé à Hanoï, peu de temps aprÚs le désastre de la RC4, en octobre 1950, qui voit l'anéantissement du 1er BEP. Il commande alors ce bataillon la 2e CIPLE (Compagnie indochinoise parachutiste de la Légion étrangÚre) constitué principalement de volontaires vietnamiens. Son unité intervient dans l'ensemble des secteurs de l'Indochine française : la riviÚre Noire, bataille de Na San, plaine des Jarres, Nghia Lo, Tonkin6, etc. Ce séjour en Indochine est l'occasion de rencontrer le chef de bataillon Raffalli, chef de corps du 2e BEP, l'adjudant Bonnin et le général de Lattre de Tassigny, chef civil et militaire de l'Indochine, qui meurent à quelques mois d'intervalle.


En 1953, Saint Marc est briÚvement affecté au 11e régiment parachutiste de choc, service action du SDECE (services secrets français). Le secret défense interdisant toute communication sur les actions de ces unités, il n'existe aucune information sur ce passage, mais il est probable qu'il ait alors continué à servir en Indochine lors de cette période.


Il est affectĂ© au 1er rĂ©giment Ă©tranger de parachutistes en 1954 et livre les derniers combats de la guerre prĂšs d’HaĂŻphong, Tourane et HuĂ©. Commandant de compagnie, il a sous ses ordres le lieutenant Jean-Marie Le Pen. Le 1er REP est rapatriĂ© et s'installe sur une base Ă  ZĂ©ralda, dans les dĂ©partements d'AlgĂ©rie. Saint Marc, toujours commandant de compagnie, intervient dans tout le pays lors des premiers troubles marquant les dĂ©buts de la guerre d'AlgĂ©rie.


Crise du canal de Suez

En 1956, il participe avec le 1er REP à l'expédition de Suez.

Guerre d'Algérie et putsch des généraux

AprĂšs les opĂ©rations de Suez, HĂ©lie de Saint Marc, ainsi que son unitĂ©, reprennent leur action en AlgĂ©rie, avant de devenir le directeur de cabinet du gĂ©nĂ©ral Massu et officier de presse pendant la bataille d'Alger. De la torture systĂ©matisĂ©e par le gouvernement militaire qu'il reprĂ©sente, il la justifiera par la prĂ©vention des attentats en dĂ©clarant des annĂ©es plus tard « accepter certains moyens condamnables pour Ă©viter le pire ».

En avril 1961, il participe — Ă  la tĂȘte du 1er rĂ©giment Ă©tranger de parachutistes qu'il commande par intĂ©rim — au putsch des gĂ©nĂ©raux, recrutĂ© par le gĂ©nĂ©ral Challe qui dirige le coup de force Ă  Alger, et le gĂ©nĂ©ral Gardy, ancien inspecteur de la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Cette tentative de coup d'État Ă©choue aprĂšs quelques jours et HĂ©lie de Saint Marc se constitue prisonnier.

Il explique devant le Haut Tribunal militaire, le 5 juin 1961, que sa dĂ©cision de basculer dans l'illĂ©galitĂ© Ă©tait essentiellement motivĂ©e par la volontĂ© de ne pas abandonner les harkis, recrutĂ©s par l'armĂ©e française pour lutter contre le FLN, et ne pas revivre ainsi sa douloureuse expĂ©rience indochinoise. HĂ©lie de Saint Marc est condamnĂ© Ă  dix ans de rĂ©clusion criminelle. Il passe cinq ans dans la prison de Tulle avant d'ĂȘtre amnistiĂ© par le prĂ©sident de Gaulle, et libĂ©rĂ© le 25 dĂ©cembre 1966.

Des années 1960 à sa mort

AprÚs sa libération, il s'installe à Lyon avec l'aide d'André Laroche, le président de la Fédération des déportés, et commence une carriÚre civile dans l'industrie. Jusqu'en 1988, il fut directeur du personnel dans une entreprise de métallurgie.

En 1978, il est réhabilité dans ses droits civils et militaires.

En 1979 à 57 ans, il est fait commandeur de la Légion d'honneur, le 23 juin 1979, par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing.

En septembre 1982, réintégré dans ses droits, il se voit restituer toutes ses décorations, par la volonté du président de la République François Mitterrand[réf. nécessaire].

En 1988, l'un de ses petits-neveux, l'Ă©diteur Laurent Beccaria, Ă©crit sa biographie, qui connaĂźt un grand succĂšs. Il dĂ©cide alors d'Ă©crire son autobiographie qu'il publie en 1995 sous le titre de Les champs de braises. MĂ©moires et qui est couronnĂ©e par le prix FĂ©mina catĂ©gorie « Essai » et le prix Saint-Simon en 1996. Puis, pendant dix ans, HĂ©lie de Saint Marc parcourt les États-Unis, l'Allemagne et la France pour y donner de nombreuses confĂ©rences. En 1998 et 2000, paraissent les traductions allemandes des Champs de braises (Asche und Glut) et des Sentinelles du soir (Die WĂ€chter des Abends) aux Ă©ditions Atlantis.

En 2001, le Livre blanc de l’armĂ©e française en AlgĂ©rie s'ouvre sur une interview de Saint Marc. D'aprĂšs Gilles Manceron, c'est Ă  cause de son passĂ© de rĂ©sistant dĂ©portĂ© et d'une allure diffĂ©rente de l'archĂ©type du « baroudeur » qu'ont beaucoup d'autres, que Saint Marc a Ă©tĂ© mis en avant dans ce livre. HĂ©lie de Saint Marc tirait des leçons de vie des multiples expĂ©riences de son existence chaotique et intense : « Il avait fait du Letton qui lui avait sauvĂ© la vie Ă  Langenstein, de son frĂšre d'armes l'adjudant Bonnin mort en Indochine, du lieutenant Yves Schoen, son beau-frĂšre, de Jacques Morin, son camarade de la LĂ©gion, des seigneurs et des hĂ©ros Ă  l'Ă©gal d'un Lyautey, d'un Bournazel, d'un Brazza. »

En 2002, il publie avec August von Kageneck — un ancien officier allemand de la Wehrmacht —, son quatriĂšme livre, Notre Histoire, 1922-1945, un rĂ©cit tirĂ© de conversations avec Étienne de Montety, qui relate les souvenirs de cette Ă©poque sous la forme d'entretiens, portant sur leur enfance et leur vision de la Seconde Guerre mondiale.

En 2002 Ă  80 ans, il est fait grand officier de la LĂ©gion d'honneur, le 28 novembre 2002, par le prĂ©sident de la RĂ©publique Jacques Chirac, en mĂȘme temps que le colonel Roger Ceccaldi, lui aussi putschiste du 22 avril 1961.

En 2011 à 89 ans, il est fait grand-croix de la Légion d'honneur, le 25 novembre 2011, par le président de la République Nicolas Sarkozy.

Il meurt le 26 aoĂ»t 2013. Ses obsĂšques sont cĂ©lĂ©brĂ©es le 30 aoĂ»t par Mgr Philippe Barbarin, cardinal-archevĂȘque de Lyon, en la primatiale Saint-Jean de Lyon, concĂ©lĂ©brĂ©es en particulier par l'abbĂ© JĂ©rĂŽme Billioud (curĂ© de l'Église Saint-Denis-de-la-Croix-Rousse de Lyon) et le rĂ©vĂ©rend pĂšre Louis-Marie de Geyer d'Orth, en prĂ©sence du maire de Lyon, GĂ©rard Collomb, du gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e Bertrand Ract-Madoux, chef d'Ă©tat-major de l'armĂ©e de terre, reprĂ©sentant le ministre de la DĂ©fense Jean-Yves Le Drian, du prĂ©fet du RhĂŽne, Jean-François Carenco, de l'ancien ministre et maire de Lyon, Michel Noir, de l'ancien ministre de la DĂ©fense, Charles Millon. Les honneurs militaires, durant lesquels le gĂ©nĂ©ral Bruno Dary prononce son Ă©loge funĂšbre23, lui sont rendus sur la place Saint-Jean. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre de la Garde-AdhĂ©mar (DrĂŽme), le 30 aoĂ»t.

Sources:

  • Le Journal officiel du 26 novembre 2011 [archive] Ă©crit « Denoix de Saint Marc (Marie, Joseph, Élie) ».
  • BNF, Notice autoritĂ© [archive], crĂ©Ă©e le 18 juillet 1990, mise Ă  jour le 28 juin 2005.
  • « HĂ©lie de Saint Marc est mort » [archive], Le Figaro, le 26 aoĂ»t 2013.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables Ă  la fin du xixe siĂšcle. XIII. Cun-Des., 1914, 428 p. (lire en ligne [archive]), p. 302.
  • Dominique Lormier, Bordeaux brĂ»le-t-il ? : La LibĂ©ration de la Gironde, Les Dossiers d'Aquitaine, 1998, 172 p. (ISBN 978-2-905212-57-3, lire en ligne [archive]), p. 74.
  • Administrator, « Le Destin d'un capitaine, documentaire sur la guerre d'AlgĂ©rie, d'Alain de SĂ©douy. » [archive], sur ledestinduncapitaine-lefilm.fr (consultĂ© le 6 octobre 2015).
  • Laurent Beccaria, HĂ©lie de Saint Marc, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, 1988.
  • « BĂ©ziers et l'AlgĂ©rie française : Le Pen refuse les « leçons » de Valls » [archive], sur midilibre.fr (consultĂ© le 6 octobre 2015).
  • H. de Saint Marc, citĂ© dans Mourier, op. citĂ© infra.
  • Autobiographie MĂ©moires - Les champs de braise, p. 101.
  • Anne-Marie Briat, Des chemins et des hommes : La France en AlgĂ©rie (1830-1962), Jean Curutchet, coll. « MĂ©moire d'Afrique du Nord », 1995, 267 p. (ISBN 978-2-904348-50-1, lire en ligne [archive]).
  • Jean-Louis GĂ©rard, Dictionnaire historique et biographique de la guerre d'AlgĂ©rie, Jean Curutchet, 2000, 206 p. (ISBN 978-2-402-11694-7, lire en ligne [archive]), p. 174.
  • Simon Epstein, Un paradoxe français, Albin Michel, 2 avril 2008, 624 p. (ISBN 978-2-226-21348-8, lire en ligne [archive]), p. 408-409.
  • Article sur lefigaro.fr du 14 mars 2015. [archive]
  • HĂ©lie Denoix de Saint Marc ou la fabrication d’un mythe, par Gilles Manceron [archive], 27 septembre 2007.
  • Manceron considĂšre par ailleurs que ce livre est publiĂ© « dans le but de dĂ©mentir et de disqualifier les travaux historiques, tĂ©moignages, articles de presse et films qui avaient, en 2000 et 2001, apportĂ© de nouveaux Ă©clairages prĂ©cis sur la conduite de l’armĂ©e française dans la guerre d’AlgĂ©rie, et de leur opposer une version mise Ă  jour du discours officiel justifiant ces mĂ©thodes. »
  • Article sur lefigaro.fr du 14 mars 2015.
  • DĂ©cret du 28 novembre 2002, publiĂ© au Journal officiel du 30 novembre 2002. En ligne [archive].
  • Publication au Journal officiel du 26 novembre 2011.
  • « Sarkozy dĂ©core un ancien officier putschiste » [archive], L'Express, 28 novembre 2011.
  • Philippe-Jean Catinchi, « HĂ©lie Denoix de Saint Marc, un soldat d'un autre temps » [archive], sur Le Monde, 27 aoĂ»t 2013 (consultĂ© le 2 septembre 2023)
  • « Les obsĂšques d'HĂ©lie Denoix de Saint Marc cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  Lyon » [archive], Le Point, 30 aoĂ»t 2014.
  • « Éloge funĂšbre prononcĂ© le vendredi 30 aoĂ»t aux obsĂšques d'HĂ©lie de Saint Marc par le gĂ©nĂ©ral Bruno Dary » [archive], Valeurs Actuelles, 4 septembre 2013.
  • « ObsĂšques du commandant HĂ©lie de Saint Marc Ă  Lyon » [archive], sur Lyon People, 30 aoĂ»t 2013.
  • « VidĂ©os des obsĂšques d'HĂ©lie de Saint Marc » [archive].
  • Anne Rovan, « BĂ©ziers : Robert MĂ©nard honore un symbole de l'AlgĂ©rie française » [archive], Le Figaro, 14 mars 2015.
  • Étienne de Montety, « HĂ©lie de Saint Marc, homme de refus et de rĂ©conciliation » [archive], Le Figaro, 14 mars 2015.
  • « Prix Renaissance (lettres) » [archive], sur cerclerenaissance.info.
  • Traduction allemande des Sentinelles du soir.
  • Traduction allemande des Champs de braises. MĂ©moires.

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