Le peuple Yali est un groupe ethnique de Papouasie occidentale (ancienne Iran Jaya), province d’Indonésie située dans la partie extrême-occidentale de la Nouvelle-Guinée. Ils sont souvent comparés aux Dani, tribu voisine aux mœurs similaires. En raison de leur petite taille – en moyenne 1,50 mètre - ils sont classés parmi les pygmées.
Ils vivent dans la vallée de Sibi, à l’est de la vallée de Baliem, au cœur de la chaîne de montagnes des Jayawijaya. Cette zone est isolée et difficile d’accès, et on y accède principalement par voie aérienne.
Ils vivent avec les Dani et les Moni (deux autres tribus autochtones).
Les Yali représentaient en 1989 une population de 30 000 habitants. Il s’agit, à l’échelle de la Papouasie occidentale, du cinquième groupe le plus important, après les Dani de l’Ouest, les Dani de la vallée Baliem, les Ekari et les Biak.
Le terme Yali, qui s’écrit également Jalé provient du mot Dani jalé-mó,« ceux qui vivent à l’est ». C’est ainsi que les Dani, habitants de la vallée de Baliem, les désignent.
Les Yali sont sédentaires, sauf lorsqu’une catastrophe les oblige à déplacer la zone d’habitation, comme un tremblement de terre, des épidémies, la sécheresse, ou la venue d’un missionnaire. Leur subsistance est assurée par les yabuk, les zones de cultures dont ils tirent la plus grande partie de leur alimentation. L’espace cultivé apporte tous les aliments et objets dont ils ont besoin, et ce n’est que récemment, grâce à l’intervention de l’État indonésien et les missionnaires que les villageois accumulent des tubercules et des objets à valeur marchande pour les revendre à Wamena et se procurer ainsi d’autres objets manufacturés, qui leur sont désormais « indispensables ».
Leur mode de vie est très codifié et hiérarchisé, et l’organisation sociale est fondée sur la domination masculine.
Ils parlent la langue Yali est dite « non-austronésienne » Elle appartient à la même famille linguistique que le Dani, divisée en trois dialectes : le dialecte de Pass Valley, au nord, le dialecte d’Angguruk, au centre, et le dialecte de Ninia.
Sachant qu'il existe mille langues en Nouvelle-Guinée, dont 251 en Papouasie occidentale.
Les Yali tirent leurs ressources de l’agriculture et de l’élevage du porc, la chasse et la cueillette formant des activités secondaires, du point de vue de l’apport nutritif. La pêche est très rarement pratiquée, car les gros poissons ne se trouvent que dans la rivière Baliem, à plusieurs heures de marche. La chasse à la grenouille est souvent pratiquée, de nuit, par les femmes. Les hommes chassent les phalangers, les cochons sauvages et les oiseaux. Pour cela ils utilisent des arcs et des flèches, ainsi que des pièges et des affûts.
Jusqu’aux années 60 ils se servaient de pierres taillées en guise de couteaux.
Les Yali pratiquent la culture itinérante, axée principalement sur la patate douce (Ipomoea batatas) et le taro. Les Yali cultivent aussi du maïs, de la canne à sucre, des bananes…
Sources : Internet, livres, wikipedia .
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