À ce peuple qui refuse le scénario tragique, qui refuse que son berceau continue d'être une tombe, qui refuse ce qui s'est passé sous silence et menace de certain, emprisonnement et disparition de quelques-uns... depuis 1962.
À ce peuple qui sort depuis plus de 10 mois, jour pour jour, criant fort "A bas la dictature" et "Non au régime Militaire", demandant la restitution du pays, de la culture et identité amazigh que les rapaces ont confisquée avec toute son histoire et ses valeurs,ce peuple qui veut l'égalité entre communautés et une construction d'une Algerie fière avec toute sa diversité ...
À ce peuple qui essaye de faire honneur au congrès de la Soummam ainsi aux luttes de 1963 menées par de valeureux hommes et femmes de la Wilaya IV qui refusaient la soumission à un pouvoir qui trahissait les martyres, dirigé par une mafia qu'on appelle le "Clan d'Oujda".
A ce peuple qui veut faire honneur à toutes les personnes et élites solidaires pour avoir manifesté leur souhait et rêve "d'une Algérie laïque et démocratique" (durant le printemps 1988), ainsi au mouvement La3rouche des années 2001, qui lui seul a subit plus d'atrocité et de mal de la part de ces gens du pouvoir que nul autre région en Algérie en a connu de même, "ma triste Kabylie!" .
Rien que pour tous ces faits mentionnés et bien d'autres non cités ou pas encore révélés : Tous ensemble, disons "Stop au Silence des médias et des ONG et ... " Disons "Stop au silence des voisins et de tous les citoyens".
Comment j'irais avec une conscience tranquille participer dans la mascarade ce pouvoir en place, en allant voter pour des personnes de mauvaise foie, qui traquent les citoyens et qui refusent la souveraineté du peuple ?
Je vous laisse avec ces mots de Mouhamed Dib, qui pourrait peut-être avoir une signification pour quelques-uns d'entre vous.
"Nous avons conscience du silence. Nous ne l'avons pas entendu tout de suite, ne nous rendant compte d'abord que d'un faux silence, de quelque chose comme l'envers d'un grondement, mais déjà de si étranger à tout ce que nous connaissons, à tout ce que nous avons appris à écouter et à apprécier que nous restons longtemps, passons un moment avant d'y prêter attention. Puis il a dressé autour de nous sa présence péremptoire.
Nous pouvons l'entendre maintenant. Nous l'écoutons tous."
votre ami Aghiles .A
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